Le Nom des Rues
Le Hameau de Maubray
Rue du Marais - Résidence les Vanneaux
La rue du Marais et la résidence les Vanneaux sont en réalité la même rue. Avant la création du lotissement des Vanneaux, la rue du Marais faisait le tour du marais sans qu'il y ait de constructions du côté du marais. La rue a donc gardé son nom du côté extérieur, mais s'appelle "résidence les Vanneaux" du côté du marais. Un casse-tête pour les systèmes de navigation.
Rue des caves
Où sont les caves ? (Merci à Freddy Hubaut pour cette info)
Cela n'a rien a voir avec les caves traditionnelles que nous trouvons dans nos maisons. Le mot a vraisemblablement subi une déformation minime mais importante . En fait il faudrait lire phonétiquement cavé ce qui veut dire encaissé entre deux talus .Là il ne fait aucun doute que la rue était davantage dans le temps passé encore plus encaissée. Avec le temps, "rue des cavés" se sera transformé en "rue des caves". Cette déformation aura quand même été relativement rapide puisque sur les cartes de relevés cadastraux de POPP, réalisées entre 1842 et 1879, la rue qui partait du Couvent vers le Moulin pour aboutir au Bois du Quesnoy (plus loin vers Péruwelz), la rue des Caves portait encore son nom d'origine : Chemin du Bois du Quinnoy
Le Chemin du Renard
Le Chemin du Renard n'existe plus en tant que voirie à l'heure actuelle, mais c'est toujours un chemin utilisé par les agriculteurs mais également réhabilité en partie dès 2012 pour permettre la circulation des véhicules lors de la Brocante du Marais (Chaque Jeudi de l'Ascension).
Une partie de ce chemin a d'ailleurs pris le nom de rue des Sables, puisque, initialement, le chemin du Renard rejoignait le chemin du Bois du Quesnoy, devenu la "rue des Caves".
Ce chemin fut le témoin d'actes de Maugré qui frappèrent Maubray au 19ème siècle. Consulter le chapitre consacré au Maugré.
chemin de l'attre
Une léproserie était située au bout de cette rue, entre Vezonchaux et Fontenoy. Le chemin qui menait à cette "(ma)ladrerie" s'appela naturellement "chemin des ladres" (ladre = malade) qui devint avec le temps "chemin de l'Attre"
Dans le même cadre historique, voir également plus bas à Vezonchaux, la rue Paillard.
Voici un article qui fait état de l'origine des léproseries; cela ne concerne bien entendu pas spécifiquement notre "Rue de l'Attre" mais on pourrait penser qu'on y trouve une explication de son nom:
"Entre 1150 et 1250,des structures d'accueil pour malades bénéficient largement du développement des villes et de l'émergence de la bourgeoisie.
Exclus des hôpitaux qui se multiplient alors, les malades incurables sont pris en charge dans les léproseries qui s'installent en périphérie des grandes villes, avant de gagner celles des villes plus modestes et des villages".
Rue des cascades
Après la désaffectation du vieux canal, les écluses sont devenues de petites cascades. Il s'agit en fait de l'ancien chemin de halage sur la rive droite du canal entre la place de Maubray et le lac de Péronnes en passant par Vezonchaux. Depuis quelques années, il fait aussi partie de l'itinéraire du RAVel N° 1
Impasse des Prés Housieau
Initialement, cette impasse n'en était pas une : elle était tout simplement la fin du chemin de l'Attre qui se terminait sur le chemin de halage baptisé plus tard "Rue des Cascades". Lorsqu'il a été décidé de supprimer le passage à niveau du chemin de l'Attre, ce bout du chemin de l'Attre est devenu une impasse mais avait conservé son nom. Dans le souci de distinguer correctement cette voirie du reste du chemin de l'Attre et afin de faciliter l'arrivée des services de secours, elle fut rebaptisée Impasse des Prés Housieau dans le courant de l'année 2021.
Le hameau de Morlies
rue du Biez
Merci à Angello Ceccarelli pour les précisions suivantes :
Un bief ou bisse ou biez est :
- Le nom d'un canal en pente utilisant la gravité pour acheminer l'eau en un lieu précis.
- la partie d'un cours d'eau, entre deux chutes, d'un canal de navigation on d'une rivière canalisée entre deux écluses. On parle de bief supérieur ou de bief inférieur d'un canal par rapport à une écluse.
- Un canal de dérivation.
- Un canal conduisant l'eau sur ou sous la roue à aube d'un moulin ou dans une turbine d'un moulin.
- Le nom donné au lieu où la hauteur maximal d'eau est la plus haute, c'est à dire au seuil d'un barrage
Le mot bief (ou biez) pourrait avoir comme origine l'ancien nom du castor (bièvre). Les biefs étaient des petits canaux chargés d'amener l'eau aux roues à aubes ou aux turbines de moulins, de scieries ou d'usines de tissage, évoquant parfois les canaux construits par les castors pour tirer les branches et troncs qu'ils coupent jusqu'à leur étang ou cours d'eau. Les biefs permettaient également d'irriguer des prés et prairies. On en trouve énormément dans le massif du Pilat où les nombreux cours d'eau se prêtaient volontiers à l'utilisation de la force de l'eau.
Encore aujourd'hui, notamment dans le Valais en Suisse, de nombreux bisses sont toujours en activité. Ils ont deux fonctions, l'une est de canaliser l'eau s'écoulant des montagnes vers les cultures et les vignes, l'autre touristique. Pour ce deuxième aspect, les propriétaires de bisses doivent entretenir ces constructions faites en bois, en pierre ou en métal, qui font partie intégrante du paysage valaisan. (métier : le gardien du bisse).
Philippe Lionnez nous livre cependant une autre possibilité d'explication :
La rue du Biez est appelée aussi rue du Fort. De part son origine rue du Fort du Biez. Elle a été appelée à la longue rue du Biez
Impasse du Charme Félix
Initialement, cette impasse était un bras sans issue de la rue du Sart. Dans le souci de distinguer correctement cette voirie de la rue du Sart afin de faciliter l'arrivée des services de secours, elle fut rebaptisée Impasse du Charme Félix dans le courant de l'année 2021.
Ce "nouveau" nom n'est en fait qu'un retour aux sources puisque, sur le plan parcellaire de la commune de Maubray (carte POPP datant de la seconde moitié du 19ème siècle), cul de sac était en fait un "Piedsente" (sentier) nommé le "Piedsente du Charme Félix"
Chemin du Bois de Fouage
A mi-chemin du carrefour formé par la rue de l'aigle et la Grand Route d'une part et la traversée du Vieux Canal d'autre part, le chemin du Fouage est un ancien chemin agricole qui a été réhabilité pour permettre un accès carrossable au centre de loisirs Your Nature. Il rejoint la Grand Route par un rond-point
Clos du Lanchon
Lotissement créé le long de la rue du Sart. Il a rogné sur le Bois du Lanchon, d'où son nom. Plus loin, hors chemin et vers le grand canal, on retrouve le bois de Fouages, propriété du Prince de Ligne d'Antoing où s'est érigé le centre de nature et de loisirs "Your Nature".
Maurice Brabant cite à un moment dans son oeuvre "Maubray, Terre ardente" le Bois du Glançon dans lequel aurait vécu un ermite mort pendu en 1225. Il s'agit sans doute du même bois.
Les hameaux de "Trou de Potiers" et "Burisiau"
rue de Bitremont
C'est la rue qui, en quittant Morlies, permettait l'accès au Château de Bitremont aujourd'hui disparu.
Actuellement, la rue mène directement au grand Canal puis, en arrivant à Callenelle, elle devient rue de Flines.
Par décret de l’archevêque de Cambrai en date du 17 juillet 1755, la cure de Bury fut séparée de celle de Roucourt. Lors de la réorganisation du diocèse de Tournai en 1803, la cure de Bury fut unie au canton de Péruwelz.
Elle conserva ses anciennes limites mais perdit le territoire et le château dit du Loup, appelé aussi Bitremont, appartenant à Mr du Mesnil (ou Maisnil ?), qui fit partie de la commune de Maubray (propriétaire du château séparant Maubray de Laplaigne). C’est la raison pour laquelle il existe à Maubray une « rue de Bitremont ».
Le Hameau de Vezonchaux
Retrouvez son histoire ici
rue Paillard
Freddy Hubaut nous livre une explication plausible de l'origine du nom de la rue :Si paillard veut dire dévergondé, amateur de sexe etc,... étymologiquement, Paillard signifiait : Endroit ou des Gueux dorment sur la paille . Quand on sait qu'il y avait une ladrerie non loin, il n'y a qu'un pas a croire qu'ils dormaient sur la paille et que le nom serait dérivé de cet état de fait.
chemin (rue ?) du Rosoir
à l'extrême limite de Vezonchaux vers Péronnes, sans savoir exactement si cette rue appartient à Péronnes ou à Maubray, elle aboutit le long du vieux canal, à peu près à l'endroit où le Rosoir passe sous le vieux canal. A l'origine, il semble que la rue de Vezonchaux se prolongeait par le chemin du Rosoir pour rejoindre le moulin à eau qui utilisait les eaux du Rosoir et du ruisseau du Bourgeon.
Ce moulin qui semble avoir eu deux roues à aubes existe toujours sans ses roues et est situé à Péronnes au bout de la rue du Rosoir.
A l'heure actuelle, ce chemin n'est plus qu'un passage presque impraticable réservé aux tracteurs.