20ème siècle - PATROS

H.- PATROS

A.- Patro des garçons.

  • Il fut mis sur pied dans l’immédiat après-guerre par Wilfried DEPAUW, neveu du curé de la paroisse. Ses activités furent plutôt limitées, et temporaires en comparaison avec celui des filles. Nous ne disposons d’aucun document d’époque.

  • Sans lien direct avec le patro, bien que dans la même lignée, une troupe de « scouts d’Europe » a vu le jour en 1974, mais son existence ne semble pas avoir dépassé le cap des trois à quatre ans. La troupe fut fondée par des responsables tournaisiens et prit le nom de « 11ème Hainaut Maubray, troupe Saint-Amand ». Ces fervents de la vie en plein air – une bonne vingtaine au total – étaient dirigés par Bernard BAUSIERE et Bernard DEREPPE. Ils se récréaient chaque dimanche après-midi en pratiquant des marches, des pistes et jeux divers, et organisaient des camps pendant la bonne saison.
  • La troupe en 1975
  • La troupe en 1976

Pour se faire un petit pécule, qui leur permettait l’achat du matériel nécessaire à leur activité, ils sillonnaient annuellement les rues du village en vue de récolter des objets qu’ils mettaient en vente à l’occasion de brocantes :

  • Marchés aux puces.
  • Marchés aux puces.

L'unité scoute était divisée en quatre branches:

  • les castors (6 à 8 ans),
  • les louveteaux (8 à 12 ans),
  • les éclaireurs (12 à 17 ans),
  • les routiers (17 à 21 ans).
L'ensemble se composait de: Bernard DEREPPE, André JURION, Patrick RIBAUCOURT, Michel ENGLEBERT, Pierre HOTTIAUX, Tony BEAUPREZ, Xavier FOUCART, Eric et Thierry VANDEN HEEDE, Eric BOITE, Laurent TITELION, Romain HUYGHE, Richard et Louis LEFEBVRE, Vincent et Dominique DELCOURTE, Thierry HELLIN, Camille DONNEZ, ... ESCALIER, .... CARDON, ...LEJEUNE.

B.- Patro des filles Saint-Joseph.

1. C’est en avril 1948 qu’il prit naissance. Le mouvement a été créé à l’initiative et au dévouement de Marie-Rose D’HAESE (nièce de l’abbé DEPAUW), assistée d’Andrée HENNEQUIN et de Lucie DUROISIN.

Groupe des premières patronnées :
de Gauche à Droite : Monique MORY, Lucie DUROISIN, Marie-Rose D’HAESE, Annie HANOT, Josiane MORY, Lucie LEVEAU, Florentine DUROISIN


A leur suite, plusieurs autres jeunes filles – après avoir obtenu leur brevet de dirigeantes – se sont relayées pour continuer l’œuvre commencée. Les noms de Nelly VERCAUTEREN, Nicole VICO, Marijke DEFOORT, Jacqueline ESCALIER sont régulièrement mentionnés dans les reportages. Mais une dirigeante inlassable et appréciée fut sans conteste Sœur BEATRICE.

Groupe des patronnées de 1971 à 1976 :

  • 1971
  • 1972 (avec étendard)
  • 1973 (en septembre)
  • 1973 (en octobre)
  • 1974
  • 1976
2. En 1972, un local (une ancienne classe de l’école des garçons) fut attribué par le collège échevinal au groupe des patronnées. Dans la lettre de remerciements du 26/11/1972 adressée au bourgmestre apparaissent les signatures suivantes :
3. En 1975, avec deux ans de retard (problème de local disponible), fut célébré l’anniversaire des 25 ans du Patro, et ce en présence des anciennes dirigeantes :
  • 25e anniversaire
  • 25e anniversaire

4. Outre les après-midi du dimanche, diverses activités se sont déployées, entre autres :

  • les réveillons de Noël :
  • 1972
  • 1973
  • Les fêtes de Sainte-Catherine :
  • 1973
  • 1974
  • 1975
  • Les soupers des rois, des séances récréatives,

  • …mais surtout : les camps de vacances :
  • Bords de la Semois (année indéterminée)
  • Anlier – 1973
  • Chassepierre – 1974
  • Muno – 1975
  • Theux-Juslenville – 1977
  • Olne – 1978
  • Viesville (date indéterminée)
  • Après le Camp de Chevetogne - 1979
5. En 1976, Sœur BEATRICE, qui était titulaire de la classe gardienne de l’école ND de Fatima depuis plus de quatre lustres reçut de ses supérieures un ordre de transfert pour un établissement de Seneffe. Cette religieuse était sympathiquement estimée et malgré l’ardent désir de la population de la conserver, rien n’y fit. Pour le Patro, ce fut une immense perte.

6. Toutefois, après son départ, le groupe – qui comptait encore une quarantaine d’unités – fut pris en mains par Cécile BEUDIN et elle en assura en tout cas la viabilité, puisqu’en 1986 – dernier document en notre possession – différentes sections coexistaient encore et des après-midi de fête étaient suivis de soupers au Foyer de l’amitié.

Souper récréatif - 1986